Economie

La TVA et la TIC énergétiques soutiennent 54,79 MMDH de recettes douanières

Le Maroc enregistre une nette progression de ses recettes douanières au cours des premiers mois de l’année. Cette évolution, soutenue par les taxes sur l’importation et les produits énergétiques, reflète la solidité des recettes fiscales et leur rôle essentiel dans le financement des politiques publiques et le renforcement du budget de l’État.

Les recettes douanières nettes du Maroc ont enregistré une croissance soutenue au cours des sept premiers mois de 2025, atteignant 54,79 milliards de dirhams (MMDH), soit une progression de 5,8% par rapport à la même période de l’année précédente. Ces données, publiées par la Trésorerie Générale du Royaume (TGR) dans son Bulletin mensuel de statistiques des finances publiques (BMSFP), reflètent la résilience des recettes fiscales issues du commerce extérieur, malgré un contexte économique mondial encore incertain.

Ces recettes proviennent principalement des droits de douane, de la TVA à l’importation et de la taxe intérieure de consommation (TIC) sur les produits énergétiques. Elles intègrent des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux s’élevant à 58 millions de dirhams.

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Dans le détail, les droits de douane ont généré 9,19 MMDH, en hausse modérée de 1,1% par rapport à fin juillet 2024. Cette évolution traduit une certaine stabilité des flux d’importations taxées, malgré l’impact des accords commerciaux et la concurrence internationale.

La TVA à l’importation, principale source de revenus douaniers, s’est élevée à 34,27 MMDH, enregistrant une progression de 4,5%. Cette dynamique traduit la vigueur des importations, particulièrement pour les biens de consommation et les équipements.

La TIC sur les produits énergétiques a connu la plus forte augmentation, avec 11,31 MMDH encaissés, soit une hausse de 14,2% en glissement annuel, malgré des remboursements et dégrèvements de 39 millions de dirhams. Cette performance résulte de la hausse de la consommation énergétique et des fluctuations des prix mondiaux du pétrole et des carburants.

Du côté des recettes brutes, elles se sont établies à 54,84 MMDH, en progression de 5,7% par rapport à fin juillet 2024. L’écart entre brut et net reflète principalement les remboursements et exonérations fiscales appliqués par l’État.

Ces résultats illustrent la contribution significative des taxes à l’importation au financement des politiques publiques et au renforcement des ressources budgétaires.

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