Mon déclic : Dora (43 ans), « Avec la danse je me suis libérée »
La quadragénaire s’en rend compte à une soirée organisée par des amis : « C’était une soirée d’anniversaire avec beaucoup de monde dans un grand appartement. On parle, on grignote, les bougies sont soufflées et puis la musique change et on pousse un peu les meubles pour danser. Il faut savoir que je ne danse jamais à ce moment-là. J’ai honte de la façon dont je bouge, j’ai peur qu’on me regarde, je ne sais pas quoi faire avec mon corps. Dans la vie de tous les jours, la question ne se pose jamais. Mais pendant cette soirée, il y avait des gens qui adorent danser et ça a été assez mal vu de rester sur le côté. J’ai blagué pour m’excuser. Après j’ai été obligée de reculer quand quelqu’un m’a pris la main pour m’accompagner sur la piste. Quand j’ai senti que ça n’allait pas être possible d’y échapper, j’ai été dans la chambre où il y avait les manteaux, j’y suis restée un peu et puis je suis partie. J’avais honte alors