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Driss El Ganbouri : « Ceux qui soutiennent Lachgar ont besoin d’un suivi psychologique »

Driss El Ganbouri, chercheur spécialisé dans les questions religieuses et les mouvements islamistes, a vivement critiqué les défenseurs de l’activiste Ibtissam Lachgar, poursuivie en état d’arrestation pour offense à la divinité, estimant que ces derniers sont « très immatures et ont besoin de soins psychologiques intensifs ».

Dans ce contexte, El Ganbouri a publié un message sur son compte Facebook, dans lequel il écrit :
« Je n’arrive toujours pas à comprendre comment ceux qui défendent la dénommée Ibtissam Lachgar n’ont pas honte. J’essaie de comprendre leur logique, mais en vain, et j’en conclus que tout le monde a besoin de soins psychologiques intensifs. Pour moi, le problème n’est pas de critiquer la religion ou la divinité si la personne a une argumentation intellectuelle solide, car il n’y a pas d’interdiction à penser. Mais le problème, c’est la folie, l’absurdité, le vide, la futilité, la bassesse et la stupidité réunis dans un seul esprit », souligne Driss El Ganbouri.

Pour rappel, le tribunal de première instance de Rabat a décidé, mercredi, de reporter au 27 août prochain le procès d’Ibtissam Lachgar, poursuivie pour offense à la divinité.

Le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Rabat avait annoncé, dimanche dernier, qu’après la publication par une femme d’une photo sur l’un de ses comptes de réseaux sociaux la montrant portant un t-shirt comportant des inscriptions offensant la divinité, le parquet avait ordonné l’ouverture d’une enquête. En raison de la gravité des faits, l’intéressée a été placée en garde à vue conformément à la loi.

Le communiqué du procureur précisait que les suites juridiques appropriées seraient données à l’issue de l’enquête. Le Code pénal marocain prévoit des peines allant de 6 mois à 2 ans de prison ou une amende pouvant atteindre 200 000 dirhams en cas « d’offense à l’islam », avec la possibilité de porter la peine à 5 ans si l’infraction est commise publiquement ou via des réseaux sociaux.

 

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