La Gen Z, moins adepte des coups d’un soir que ses aînés, selon une étude
Seulement 23 % des jeunes âgés de 18 à 27 ans déclarent que leurs amis ont des relations sans lendemain, selon une étude britannique publiée par le média « The Times ».
Les relations sans lendemain, un concept has been pour la jeune génération ? Selon une étude récente, menée par le média britannique « The Times » et publiée vendredi 14 février, les coups d’un soir n’ont plus la cote chez la Gen Z (personnes nées entre 1996 et 2012). Cette enquête a été réalisée auprès de 1 000 personnes âgées de 18 à 27 ans, interrogées sur leur vision du sexe, des relations amoureuses ou encore du mariage. Résultat, seulement 23 % des répondants déclarent que leurs amis ont ou peuvent avoir des aventures d’un soir, contre 78 % de la génération Y (individus nés entre 1981 et 1995), sondée en 2004.
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Quand la « dating fatigue » raréfie les liaisons sans lendemain
Cette perte d’intérêt pour les ébats sexuels en one shot s’explique en partie par une lassitude des applications de rencontres – ou le phénomène de « dating fatigue » popularisé par la journaliste Judith Duportail en 2020. En effet, ce syndrome prend de l’ampleur ces dernières années. Selon une enquête menée par la plateforme Bumble en 2024, 3 personnes sur 4 (70 %) ont souffert de burn-out émotionnel lié aux rencontres amoureuses en ligne. Une tendance en partie corrélée aux comportements toxiques tels que le ghosting, le gophering ou encore l’orbiting, qui gagnent du terrain dans le cadre des rencontres 2.0.
Heureusement, toujours selon l’étude de « The Times », si la génération Z est moins adepte des relations éphémères, elle accorde plus d’importance à la protection lors des rapports sexuels que les Millénials. 16 % des personnes interrogées n’utilisent pas de préservatif régulièrement, contre 52 % il y a vingt ans. Des chiffres cependant optimistes quand on sait que la proportion d’adolescents de 15 ans utilisant une capote lors de leur dernière expérience sexuelle a considérablement diminué entre 2014 et 2022, selon un rapport publié en août 2024 par la branche européenne de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Aussi, d’après une étude Ifop pour Sidaction menée en mars 2023, seuls 29 % des jeunes de 15 à 24 ans recouraient systématiquement au préservatif, contre 34 % en 2022 et 48 % en 2020.
La Gen Z, plus traditionnelle que les Millénials ?
Concernant le mariage, l’étude met en lumière une vision plus traditionnelle chez la génération Z que chez ses aînés. Un tiers d’entre eux estime qu’il vaut mieux se marier avant d’avoir des enfants, contre 39 % qui considéraient ce concept dépassé il y a vingt ans. Néanmoins, ces chiffres sont à prendre avec des pincettes, car ils s’éloignent du phénomène « bold love » mis en avant par Fruitz début 2025. Selon une enquête menée par l’application, deux célibataires sur trois (64 %) âgés de 18 à 34 ans, tirent un trait sur les normes des générations précédentes et prennent le contrôle pour écrire leur propre histoire. 60 % des jeunes célibataires refusent de faire des étapes conventionnelles telles que le mariage, les enfants ou la cohabitation, des objectifs à atteindre.