les Conseillers prennent le relais – Aujourd’hui le Maroc
La deuxième Chambre entame l’examen du futur budget après son adoption par les députés
Finances : Le projet de loi de Finances 2026 franchit une nouvelle étape. La Chambre des représentants vient d’adopter le projet qui sera examiné par la deuxième Chambre. Les détails.
Les députés viennent de donner leur visa pour le projet de loi de Finances 2026. C’est donc au tour des conseillers parlementaires de la deuxième Chambre de prendre le relais afin de se prononcer sur le projet. En plus des partis politiques, la Chambre des conseillers compte dans ses rangs également les syndicats et le patronat qui tenteront d’apporter leur touche au projet. C’est une première étape qui est franchie. En effet, la Chambre des représentants a adopté, vendredi lors d’une séance plénière, à la majorité, le projet de loi de Finances (PLF) n° 50.25 pour l’année budgétaire 2026.
Le projet de loi a reçu l’approbation de 165 députés, tandis que 55 députés s’y sont opposés, sans aucune abstention, dans la même configuration que celle adoptée précédemment par la Chambre pour la deuxième partie du PLF. Le nombre total d’amendements au projet reçus par la Commission des finances et du développement économique s’est élevé à 350 amendements, dont 328 amendements pour la première partie et 22 amendements pour la deuxième partie.
Auparavant, la Chambre des représentants avait adopté, à la majorité, la première partie du projet de loi de Finances (PLF) n° 50.25 pour l’année budgétaire 2026, lors de la clôture d’une séance plénière qui s’est prolongée jusqu’aux premières heures de la matinée du vendredi.
La première partie du projet de loi a recueilli, lors de cette séance tenue en présence de la ministre de l’économie et des finances, Nadia Fettah, et du ministre délégué chargé du budget, Fouzi Lekjaa, l’approbation de 165 députés, tandis que 55 députés s’y sont opposés, sans aucune abstention enregistrée.
Selon le rapport de la Commission des finances et du développement économique, le nombre total d’amendements soumis à la commission concernant le projet de loi de Finances pour l’année 2026 s’est élevé à 350 amendements, dont 328 pour la première partie et 22 pour la seconde partie, précisant que le nombre d’amendements adoptés dans la première partie a atteint 30 amendements.
Les amendements de la première partie se sont répartis entre le gouvernement (2 amendements), les groupes de la majorité (23), le Groupe Socialiste-Opposition Ittihadie (73), le Groupe du Mouvement populaire (46), le Groupe du Progrès et du Socialisme (37), le Groupe parlementaire Justice et Développement (117), et la députée Fatima Tamni (30 amendements).
Nadia Fettah avait souligné lors de la discussion générale du PLF que le contexte général de son élaboration reflète une nouvelle phase de la dynamique économique nationale, où le débat ne porte plus sur la résilience ou l’atténuation des effets des crises, mais sur la réalisation d’une croissance durable et la diversification des sources de richesse dans le cadre d’une économie marocaine prospère, qui avance selon une vision stratégique à long terme.
Elle a insisté sur le fait que le projet de loi vise à réaliser un équilibre précis entre la logique des chiffres et le pari du développement intégré, en tant que cadre financier et développemental à la fois, reflétant la vision globale du gouvernement dans la mise en œuvre de ses choix stratégiques et l’application des recommandations contenues dans le rapport général sur le nouveau modèle de développement.
Elle a ajouté que le Maroc a réalisé un succès remarquable dans la préservation des équilibres macroéconomiques et le renforcement de la souveraineté financière, grâce aux réformes fiscales, à la rationalisation des dépenses et à l’amélioration de la mobilisation des ressources, ce qui a permis de réduire l’endettement et de renforcer la confiance des institutions internationales, soulignant que ces «données sont de nature à attirer davantage d’investisseurs internationaux».
Les groupes de la majorité à la Chambre des représentants avaient souligné, jeudi, que le projet de loi de Finances (PLF) 2026 consacre une vision économique fondée sur la compétitivité et la durabilité, tandis que l’opposition a critiqué ce qu’elle qualifie d’absence de «courage réformateur» capable de produire des solutions innovantes. «Il s’agit d’un projet réaliste dans sa compréhension des contraintes et des défis et clair dans ses priorités», ont affirmé les groupes de la majorité lors d’une séance plénière consacrée à la discussion générale de la première partie du PLF 2026.
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