Et si les potins étaient indispensables aux relations sociales ?
« On est une bande de 8 copains », raconte Océane, 35 ans et parisienne d’adoption. « Évidemment, on ne passe pas tout notre temps ensemble. Et parfois, quand on se retrouve en plus petit comité autour d’un verre, on a tendance à commenter la vie de l’un des absents. » Si Océane rentre parfois chez elle en culpabilisant d’avoir parlé de l’un de ses amis et d’avoir critiqué tel aspect de sa vie, elle ne peut s’empêcher de recommencer la fois d’après. La jeune femme associe ces commérages à un peu de médisance et pourtant, ils sont indispensables à tout lien social comme l’explique Christian Richomme, psychanalyste. « Il y a deux aspects dans le commérage. C’est une pratique qui peut être associée à de la médisance ou des conversations futiles. Elle peut être bénéfique : c’est un levier essentiel pour le lien social pour montrer que l’
