Economie

La Chambre des conseillers adopte la première partie du PLF 2026

La Chambre des conseillers a adopté, jeudi, à la majorité, la première partie du projet de loi de finances (PLF) n°50.25 au titre de l’année budgétaire 2026, tel qu’amendé.

En effet, la première partie du PLF 2026 a obtenu l’aval de 38 conseillers, tandis que 12 s’y sont opposés et 7 se sont abstenus, lors d’une séance plénière tenue en présence du ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa.

Sur un total de 227 amendements déposés, dont 224 relatifs à la première partie et trois à la seconde, 72 ont été retenus, tandis que 67 ont été rejetés et 85 retirés par leurs soumissionnaires, selon le rapport de la commission des finances, de la planification et du développement économique à la Chambre des conseillers.

Lors de la discussion générale du PLF en commission, M. Lekjaa avait souligné que le gouvernement et le Parlement ont réalisé des avancées significatives en matière de finances publiques, notamment en ce qui concerne la réduction du déficit et la maîtrise de l’endettement. Il a également mis en avant que les institutions internationales saluent la solidité de la performance financière du Maroc.

Lire aussi : Chambre des conseillers : Adoption en commission de la première partie du PLF 2026

Parallèlement, le ministre a indiqué que cette amélioration confère au Royaume une marge de manœuvre plus large pour prendre des décisions stratégiques, rappelant que la loi de finances s’appuie sur les Hautes Orientations Royales, notamment celles relatives au renforcement de l’État social, rapporte ledit rapport.

Dans ce sens, il a affirmé que « le gouvernement œuvre à la généralisation des aides sociales directes et à la réforme de protection sociale », tout en assurant la transition progressive des bénéficiaires du régime d’assistance médicale (RAMED) vers le régime de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO).

Pour leur part, les conseillers ont mis en avant l’importance des mesures adoptées par l’Exécutif pour préserver les équilibres des finances publiques, accroître les ressources de l’État, encadrer le recours à l’endettement, rationaliser les dépenses et améliorer la mobilisation des ressources financières à travers une vision stratégique intégrée, à même de garantir la durabilité des équilibres financiers et macroéconomiques et de renforcer la confiance de la communauté internationale dans l’économie nationale.

S’agissant de la dimension sociale du PLF, les conseillers ont salué les efforts du gouvernement visant à renforcer l’offre de santé dans le cadre d’un chantier de réforme global, notamment à travers l’allocation d’une enveloppe de 42,4 milliards de dirhams, la poursuite de la construction et de l’équipement des Centres hospitaliers universitaires et des établissements de santé, ainsi que la création de 8.000 postes budgétaires dans le secteur.

Avec MAP

Continuer la lecture

Bouton retour en haut de la page