Economie

poursuite du renforcement de la soutenabilité des finances publiques

Le projet de loi de finances (PLF) au titre de l’exercice 2026 entend poursuivre le renforcement de la soutenabilité des finances publiques, selon la note d’orientation dudit projet adressée par le Chef du gouvernement aux départements ministériels.

« Le maintien des équilibres financiers constitue l’une des priorités fondamentales du PLF-2026, dans l’objectif de préserver la souveraineté financière du Royaume et de renforcer la confiance des acteurs économiques nationaux et internationaux », indique la note, soulignant que le PLF 2026 poursuit la consolidation des équilibres macroéconomiques pour soutenir une croissance durable, maîtriser l’endettement et préserver le pouvoir d’achat.

Dans cette optique, la maitrise et la rationalisation des dépenses de fonctionnement se poursuivront, tout en accordant la priorité aux investissements à fort impact économique et social, ainsi qu’à l’amélioration de la corrélation entre les ressources mobilisées et les résultats obtenus.

Cette approche, axée sur l’efficacité et la durabilité de la gestion publique, vise à dégager les marges budgétaires nécessaires à la poursuite de la mise en œuvre des grands chantiers structurels et des réformes stratégiques en cours.

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La note souligne également que le financement des priorités programmées s’appuiera sur une stratégie plus souple et performante, fondée sur la valorisation des actifs publics, la diversification des mécanismes de financement innovants et l’élargissement des partenariats public-privé, modèle reconnu pour sa capacité à conjuguer les moyens publics et le dynamisme d’investissement du secteur privé.

Ce PLF, qui s’inscrit dans la continuité des réformes profondes engagées sous le Leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, amorce une nouvelle étape de transformation axée sur l’impact, l’efficacité et la durabilité, relève la même source.

Il s’aligne également avec les priorités définies par le Souverain, à savoir la consolidation du positionnement du Maroc en tant que pays émergent et la mise en œuvre d’une approche intégrée de développement territorial, visant à réduire les disparités sociales et territoriales et à assurer la réhabilitation globale des territoires.

En ligne avec ces orientations, l’économie nationale devrait enregistrer un taux de croissance avoisinant 4,5% en 2026, avec une réduction du déficit budgétaire à 3% du PIB, contre 3,5% prévus à fin 2025, et une maîtrise du taux d’endettement à 65,8% du PIB à l’horizon 2026, précise la note.

Avec MAP

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