L’industrie marocaine s’affirme comme pilier de la relance économique
Le secteur industriel poursuit sa progression en 2025, stimulé par les performances des industries à forte valeur ajoutée. Grâce à une stratégie ambitieuse d’investissements et de transition écologique, il renforce sa compétitivité, crée des emplois et affirme son rôle central dans l’économie nationale.
Au premier trimestre 2025, le secteur industriel a enregistré une croissance solide de 3,2 % de la production manufacturière hors raffinage de pétrole, selon le dernier rapport du Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette dynamique est tirée par des branches à forte valeur ajoutée telles que l’automobile (+12,7 %), la chimie (+8,2 %), la pharmacie (+10,6 %) et la métallurgie (+14 %), qui confirment leur rôle central dans la diversification industrielle du Royaume.
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L’indice de production industrielle progresse également dans les industries extractives (+10,8 %) et dans la fabrication d’équipements électriques (+24,7 %). Toutefois, certains segments comme le textile et le cuir continuent d’afficher une performance en baisse.
Le chiffre d’affaires global de l’industrie a atteint 801,5 milliards de dirhams en 2022, accompagné d’une hausse de 8,8 % de l’emploi, selon le ministère de l’Industrie et du Commerce. Le secteur demeure un créateur d’emplois majeur avec plus de 70 000 postes nets créés en 2022, dont 40 % occupés par des femmes. Pour consolider cette dynamique, le gouvernement a validé 1 839 projets industriels représentant un investissement total de 124,9 milliards de dirhams à fin juin 2025, dans le cadre de sa stratégie de souveraineté industrielle et de transition vers une industrie décarbonée. Ces projets devraient générer près de 180 000 emplois et renforcer la compétitivité industrielle locale.
Selon l’enquête conjoncturelle de juillet 2025 de Bank Al-Maghrib, le taux d’utilisation des capacités de production reste stable à 78 %, traduisant une bonne mobilisation des ressources productives. La production et les ventes poursuivent leur progression dans la majorité des secteurs, en particulier dans l’agroalimentaire, la mécanique et la métallurgie, tandis que la chimie et le textile anticipent une stagnation.
