Maroc DiplomatiquePolitique

Que cache l’isolement imposé par le Polisario à Tindouf ?

Les milices du Polisario continuent d’encercler les camps de Tindouf, transformés depuis des décennies en véritables enclaves fermées.

Dans ces camps, des milliers de séquestrés venus d’horizons divers – Marocains, mais aussi Maliens, Nigériens, Mauritaniens et ressortissants d’autres pays du Sahel – vivent sous un contrôle étroit, privés de liberté de mouvement et de parole. Beaucoup d’entre eux dénoncent leur détention forcée et expriment leur volonté de rejoindre le Maroc, leur terre d’origine ou de cœur, où ils aspirent à retrouver une vie digne, loin de la manipulation et de la peur.

À la veille du vote du Conseil de sécurité de l’ONU sur le renouvellement du mandat de la MINURSO, la tension reste extrême dans les camps de Tindouf.

Selon plusieurs sources concordantes issues de l’armée et du palais présidentiel d’El Mouradia, relayées par le média Sahel Intelligence, les milices du Polisario, appuyées par des unités de l’armée algérienne « sur instruction du général Saïd Chengriha», ont encerclé les camps afin d’empêcher toute contestation ou tentative de sortie des populations.

Sur le terrain, l’instauration de barrages et le renforcement des patrouilles armées autour des camps confirment un contrôle strict sur les populations. Plusieurs habitants font état de climat de peur, d’arrestations arbitraires et d’un encadrement permanent qui limite la liberté de circulation et la possibilité d’exprimer leurs opinions.

Le Polisario vit dans une illusion auto-imposée

Des sources locales indiquent que ce renforcement sécuritaire intervient après des manifestations spontanées réclamant plus de transparence et dénonçant la politique du Polisario sous influence algérienne.

Lire aussi : A Tindouf, séquestrés et non « réfugiés », venus de partout sauf du Sahara, Alger refuse leur recensement et les utilise comme un chantage

Les voix issues des camps dénoncent leur isolement et expriment leur volonté de retrouver le Maroc pour retrouver leur dignité. Les habitants rappellent leur attachement à leur identité marocaine et soulignent que la seule issue pour mettre fin à leurs souffrances réside dans un retour sécurisé vers le Royaume.

Aujourd’hui, les Sahraouis longtemps réduits au silence se dressent face à Brahim Ghali et à ses complices, encerclés uniquement pour avoir dit la vérité sur les conditions déplorables de vie qu’on leur fait subir. Ils dénoncent la soumission de la direction du Polisario aux intérêts du régime algérien et affirment clairement leur désir de rentrer au Maroc.

Aujourd’hui, une nouvelle génération refuse d’être sacrifiée dans un conflit artificiellement entretenu par des dirigeants davantage préoccupés par leurs privilèges que par les aspirations légitimes d’un peuple en quête de liberté, de justice et de dignité.

Les camps de Tindouf restent bouclés

Les organisations humanitaires alertent depuis plusieurs mois sur le contrôle exercé par le groupe séparatiste et sur les restrictions à la circulation et à la liberté individuelle.

Depuis les années 1970, les populations des camps de Tindouf vivent dans des conditions précaires, privées d’accès à une éducation de qualité et à des soins médicaux suffisants. Les témoignages de ceux qui ont pu quitter ces camps décrivent des restrictions constantes à leurs droits fondamentaux et des obstacles importants pour exercer leur liberté de mouvement.

Des rapports d’organisations internationales telles qu’Amnesty International et Human Rights Watch confirment la situation de privation et la nécessité de garantir l’acheminement sécurisé de l’aide humanitaire. Face à cette situation, le Maroc affirme que seule une approche responsable et respectueuse des droits humains permettra de restaurer la dignité des Sahraouis.

Tindouf reste aujourd’hui le symbole d’un conflit artificiel, entretenu par un groupe séparatiste et un régime algérien qui continuent d’exploiter le statu quo. La volonté exprimée par les Sahraouis de regagner le Maroc confirme que la solution passe par le respect de leur identité, la sécurité de leur retour et la mise en œuvre du Plan d’autonomie marocain.

Continuer la lecture

Bouton retour en haut de la page