Le Marocain Mohamed Redouane élu vice-président de l’Union internationale des magistrats
Mohamed Redouane, président de l’Amicale Hassania des magistrats, a été élu vice-président de l’Union internationale des magistrats, lors de la 67ᵉ Réunion annuelle de cette Union, qui se tient dans la capitale azerbaïdjanaise Bakou.
À l’issue d’un processus électif ayant réuni neuf candidats issus de différents continents, M. Redouane a été élu vice-président de cette prestigieuse Union.
Cette distinction constitue une reconnaissance internationale de la place du pouvoir judiciaire marocain et de l’évolution de ses institutions, sous la sage conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Outre M. Redoaune, la délégation de l’Amicale Hassania des magistrats qui prend part à cet événement se compose notamment du vice-président de cette instance, Abdelkrim Bou Tayeb, et de son secrétaire général, Yahya Zoulouti.
Lire aussi : Le SG de la Chambre des représentants élu président de l’Association des secrétaires généraux des parlements africains
La 67ᵉ Réunion annuelle de l’Union internationale des magistrats, qui poursuivra ses travaux jusqu’à jeudi, est marquée par l’organisation d’une conférence internationale consacrée aux relations entre le pouvoir judiciaire et les deux autres pouvoirs de l’État.
Cette réunion connait la participation des quatre groupes régionaux, à savoir le groupe africain, l’association européenne des magistrats, le groupe ibéro-américain et le groupe asiatique, nord-américain et océanique.
L’événement est ponctué d’une exposition intitulée « Symboles de la justice » qui présentera des robes, des ordres, des insignes, des timbres et des billets de banque appartenant à environ 150 juges, avocats et procureurs de 80 pays du monde.
Fondée en 1953 à Salzbourg, en Autriche, l’Union internationale des magistrats est une organisation internationale professionnelle apolitique qui groupe non pas des individus, mais des associations nationales de magistrats, dont l’admission est décidée par son Conseil Central. Son but principal est la sauvegarde de l’indépendance du pouvoir judiciaire.
Avec MAP