Les voyages au Maroc « n’ont jamais été si rapides et si faciles » (Le Figaro)
Par air ou sur rail, jamais les voyages n’ont été si rapides et si faciles au Maroc, un pays aux multiples facettes réputé pour sa diversité géographique et culturelle, écrit, mercredi, le quotidien français « Le Figaro ».
Dans un article intitulé « Pourquoi il va être de plus en plus facile de voyager au Maroc », le Figaro souligne que la multiplication des vols domestiques et l’extension des lignes ferroviaires à grande vitesse sont « une bonne nouvelle pour les voyageurs souhaitant explorer toutes les facettes d’un pays réputé pour sa diversité ».
Le voyageur, ajoute le journal, peut facilement « passer de la douceur des plages d’Agadir au tourbillon séculaire de la médina de Fès, à une journée de route, voir le Maroc du XXIe siècle s’ébaucher à Rabat avant de partir s’initier au kitesurf à Dakhla, aux confins du Royaume à près de 1700 km ».
La publication rappelle qu’après une parenthèse due à la pandémie de Covid 19, les vols domestiques ont redécollé de plus belle comme l’illustre l’ouverture en janvier dernier de trois nouvelles liaisons reliant Rabat à Oujda, Nador et Dakhla, reléguant aux oubliettes l’époque où il fallait passer par le hub de Casablanca pour voyager d’une ville à une autre.
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La compagnie nationale Royal Air Maroc, relève le Figaro, ambitionne de proposer à terme une cinquantaine de liaisons intérieures dans le cadre de son plan de développement, alors que Ryanair, déjà très impliquée dans les liaisons point à point avec l’Europe, « est devenue un acteur de premier plan du ciel marocain ».
L’auteur de l’article indique que la compagnie low cost, qui vient de hisser son pavillon à Dakhla, gère désormais 11 lignes intérieures au Maroc, dont cinq au départ de Tanger, le tout avec des tarifs défiant toute concurrence.
Parallèlement, la gestion des flux s’améliore dans les aéroports, et plus généralement l’expérience client, « y compris pour les vols domestiques qui faisaient jusqu’ici figure de parent pauvre avec des installations réduites au minimum », souligne-t-il.
Abordant d’autre part la place grandissante du rail comme une option sérieuse pour les voyageurs soucieux de leur bilan carbone, le journal affirme que les chantiers mis en œuvre permettent un gain de temps appréciable qui ne s’accompagne pas pour autant d’une envolée des prix.
« Avec l’extension de la Ligne à Grande Vitesse Kenitra-Marrakech prévue à l’horizon 2030 dans la perspective du Mondial co-organisé avec l’Espagne et le Portugal, le trajet Tanger-Rabat sera ramené à 1h au lieu de 1h20 et à seulement 3 heures pour la ville ocre au lieu de 5h15 actuellement », précise-t-il.
Le tarif, ajoute le quotidien français, est en phase avec l’objectif de l’Office national des Chemins de Fer (ONCF) de positionner « le rail comme épine dorsale de la mobilité durable dans le Royaume » et la nécessité aussi de se positionner face à la concurrence de l’aérien.
Avec MAP