Trois soirées vibrantes pour une clôture en apothéose – Aujourd’hui le Maroc
Avec une programmation de haut vol du jeudi 10 au samedi 12 juillet
Jazzablanca s’apprête à entamer ce jeudi soir son troisième temps fort du festival. Jusqu’au 12 juillet, Trois soirs denses et métissés, où la musique promet encore de rassembler et de surprendre. Anfa Park accueillera une nouvelle série de concerts sur ses deux scènes (Scène 21 et Scène Casa Anfa), entre figures majeures et talents singuliers. Faraj Suleiman Jazz Quintet (Palestine) livrera une création jazz intense, nourrie de mélodies arabes et d’élans contemporains. Suivront Cory Henry & The Funk Apostles (États-Unis), entre gospel futuriste et funk solaire, puis Parcels (Australie), avec leur pop dansante et sophistiquée. Le vendredi, Dominique Fils-Aimé apportera une touche de douceur et d’engagement avec sa âme lumineuse, avant que Oum ne fasse résonner une voix marocaine puissante et libre, entre spiritualité et modernité. La soirée se clôturera avec Ibrahim Maalouf & Les Trompettes de Michel-Ange , pour un concert spectaculaire, traversé de fanfares, d’images et d’émotions. Le samedi, la transe afro-rock de Jupiter & Okwess donnera le ton, suivi d’un moment rare réunissant Hamid El Kasri , Mehdi Nassouli et leurs invités. La clôture sera signée Macklemore , star du hip-hop mondial, pour une performance très attendue. Rappelons que du dimanche 6 au mercredi 9 juillet, la Scène 21 à Anfa Park a offert quatre soirées intenses, riches de sons, de sens et de rencontres, qui reprennent à elles seules l’âme de Jazzablanca.
Une scène à taille humaine, une programmation audacieuse et exigeante et une ambiance chaleureuse : le Village de Jazzablanca a donné corps à l’ADN du festival, celui d’un lieu d’écoute, de découvertes et de convivialité.Au fil des concerts, le public a plongé dans des univers musicaux riches et complémentaires. Salif Keita, figure légendaire de la musique africaine, a ouvert le bal dans une version acoustique intime et poignante, suivi d’Aïta Mon Amour, revisitant avec émotion et modernité un pan précieux du patrimoine marocain, dans une version inédite spécialement créée pour Jazzablanca où le duo était entouré pour la première fois de huit choristes et quatre musiciens. Lundi, la folk électronique d’Emel a résonné comme un cri poétique et engagé, avant que Jordan Rakei n’enveloppe la nuit d’un groove raffiné, empreint de soul et de spiritualité. Mardi, la fusion s’est faite au pluriel. Le projet anglo-marocain Waaju meets Majid Bekkas , présenté pour la première fois au Maroc, offre une conversation musicale transméditerranéenne, suivie du show d’ Ezra Collective , référence de la scène jazz/afrobeat britannique, qui a embrasé la scène avec une performance festive et pointue. Mercredi, le set introspectif et élégant d’Alfa Mist a transporté le public dans des textures harmoniques d’une rare finesse, avant de céder la place à l’énergie vibrante de Tif, qui, face à l’engouement du public, s’est produit sur la Scène Casa Anfa. Figure émergente du rap franco-maghrébin, Tif a livré une performance qui marquera les mémoires. Sa présence à Jazzablanca représente l’ouverture assumée vers de nouvelles esthétiques musicales, une nouvelle génération d’artistes et de festivaliers.
Jazzablanca en ville
Hors les murs, la musique continue de circuler et de faire vibrer Casablanca. La fanfare de Glen David Andrews , salle de La Nouvelle-Orléans, poursuivra son périple joyeux avec trois nouveaux défilés à 17h00 :
– Jeudi 10 juillet, de la Mosquée Hassan II à El Hank
– Vendredi 11 juillet, du Rick’s Café au Marché Central
– Samedi 12 juillet, d’Anfa Place à l’Hôtel Suisse
Deux concerts gratuits prolongeront aussi la fête au Parc de la Ligue Arabe , fidèle à l’esprit d’ouverture de Jazzablanca :
– Vendredi 11 juillet, Anas Chlih Quintet , entre tradition marocaine et jazz modal
– Samedi 12 juillet, Soukaina Fahsi , voix prometteuse d’un folk marocain revisité
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