adoption en commission de la 1ère partie du PLF 2026
La Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants a adopté, dans les premières heures de mercredi, à la majorité, la première partie du projet de loi de finances (PLF) de l’année 2026.
Cette partie du PLF a reçu l’aval de 24 députés et l’opposition de 10 autres. Au total, 350 amendements ont été présentés au cours de cette séance tenue en présence du ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, dont 325 émanant de l’opposition, 23 de la majorité et deux amendements introduits par l’Exécutif. Dans une déclaration à la MAP à l’issue de la séance, la présidente de la Commission des finances et du développement économique, Zaina Chahim, s’est félicitée des conditions positives dans lesquelles se sont déroulés les travaux, saluant le sérieux avec lequel les différents groupes et groupements parlementaires, majorité et opposition confondues, ont abordé le contenu du PLF 2026.
Elle a précisé que les amendements présentés ont principalement porté sur les dispositions douanières et fiscales.
D’après Mme Chahim, le vote s’est déroulé dans un climat serein, marqué par une écoute et une réactivité du gouvernement vis-à-vis des observations et propositions formulées par les membres de la commission, aussi bien de la majorité que de l’opposition.
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À rappeler que la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, avait souligné, lors de la discussion générale du PLF devant ladite commission, que le contexte général d’élaboration de ce projet de loi reflète une nouvelle phase de la dynamique économique nationale, marquée par le passage d’une logique de résilience post-crise à celle d’une croissance durable et de la diversification des sources de richesse dans le cadre d’une économie marocaine performante et tournée vers l’avenir.
La ministre avait également mis en avant les performances notables du Maroc dans la préservation des équilibres macroéconomiques et le renforcement de sa souveraineté financière, grâce aux réformes fiscales, à la rationalisation des dépenses et à l’amélioration de la mobilisation des ressources, ce qui a permis de réduire l’endettement et de renforcer la confiance des institutions internationales, ouvrant la voie à une attractivité accrue pour les investisseurs étrangers.
Avec MAP

