AMEA Power s’associe à Cox pour la seconde phase du dessalement d’Agadir
Le groupe émirati AMEA Power entre dans le secteur de l’eau en Afrique avec un projet phare au Maroc, combinant dessalement et énergie renouvelable dans le Sud du Royaume.
Le projet stratégique de dessalement d’eau d’Agadir franchit une nouvelle étape. Le groupe AMEA Power a annoncé, le 2 août, son entrée dans la seconde phase de cette infrastructure emblématique par le biais d’une coentreprise avec le groupe Cox, maître d’œuvre de la première tranche déjà opérationnelle. Ce nouvel engagement représente un investissement de plus de 250 millions d’euros, soit plus de 2,7 milliards de dirhams, et vise à porter la capacité de la station à 400 000 mètres cubes par jour, faisant de cette installation l’une des plus vastes d’Afrique.
L’alimentation électrique de la nouvelle unité sera assurée par un parc éolien de 150 mégawatts en cours de développement à Laâyoune. Ce parc, fruit du même partenariat industriel entre AMEA Power et Cox, inscrit le projet dans une logique de durabilité énergétique et d’optimisation des synergies régionales. La mise en service de l’installation éolienne est prévue pour 2027, en parallèle de l’achèvement de l’extension de la station de dessalement.
Lire aussi : BlueSky High-Tech consolide son expansion internationale et s’implante au Maroc
Il s’agit pour AMEA Power de sa première incursion dans le domaine de l’eau sur le continent africain. À travers la plateforme commune Water Alliance Ventures, le groupe souhaite combiner accès à l’eau et production énergétique propre, dans une approche intégrée répondant aux besoins structurels du Royaume.
« Ce projet constitue non seulement notre première intervention dans le domaine de l’eau en Afrique mais aussi l’illustration éloquente de ce que des partenariats durables peuvent offrir en matière de développement pérenne », a déclaré Hussain Al Nowais, président d’AMEA Power. Il a également souligné l’importance du Maroc dans la stratégie régionale du groupe, rappelant que plusieurs projets énergétiques décarbonés y sont déjà en cours de développement.
Ce projet consolide l’attractivité du Maroc en matière d’infrastructures durables, et s’inscrit dans la stratégie nationale de sécurisation de l’accès à l’eau en milieu urbain et agricole, notamment dans les régions affectées par le stress hydrique. À travers cette nouvelle phase, Agadir conforte son rôle de pôle pionnier dans le domaine du dessalement à l’échelle continentale.