Boeing prévoit le lancement de cinq centres de formation d’excellence au Maroc
Le géant américain de l’aéronautique Boeing prévoit la création de cinq centres de formation d’excellence au Maroc, spécialisés dans l’industrie aérospatiale. Ce projet structurant s’inscrit dans le cadre d’un protocole d’accord signé avec le fonds d’investissement ALPHAVEST CAPITAL, et marque une nouvelle étape dans le renforcement de l’écosystème aéronautique national.
Le groupe américain Boeing s’apprête à franchir un nouveau cap dans sa stratégie d’implantation au Maroc, avec l’annonce de la création de cinq centres de formation d’excellence dédiés aux métiers de l’industrie aérospatiale. Ce projet, révélé par la presse économique, résulte d’un protocole d’accord signé avec le fonds d’investissement Alphavest Capital, spécialisé dans les infrastructures d’éducation technique à haute valeur ajoutée.
Selon les premières informations disponibles, ces centres auront pour mission de former une nouvelle génération de techniciens, ingénieurs et opérateurs spécialisés dans l’usinage de précision, l’assemblage d’éléments composites, l’entretien aéronautique (MRO) et l’intégration de systèmes. Ils viendront renforcer la compétitivité de la plateforme industrielle marocaine dans la filière aéronautique, qui compte déjà plus de 140 entreprises, générant près de 20 000 emplois directs.
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Le choix du Maroc n’est pas anodin. Le Royaume s’est imposé ces dernières années comme un hub régional d’externalisation industrielle, porté par des zones franches comme celles de Nouaceur et de Kénitra, et soutenu par des politiques publiques ciblées (Pacte d’émergence industrielle, plans d’accélération industrielle successifs). La proximité logistique avec l’Europe, la stabilité politique et la qualité croissante des ressources humaines ont également renforcé l’attractivité du pays.
En consolidant la formation de la main-d’œuvre locale, Boeing cherche à sécuriser son approvisionnement en compétences, tout en contribuant à l’ancrage territorial de ses opérations. Ce projet pourrait également servir de levier diplomatique et économique dans la perspective d’un renforcement des relations bilatérales entre Washington et Rabat, sur fond de compétition industrielle mondiale dans l’aéronautique.
