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Agadir : les commerçants s’opposent à l’horaire de fermeture imposé (VIDÉO)

La décision de réglementer les horaires d’ouverture et de fermeture des commerces dans la ville d’Agadir a suscité une vive polémique, notamment parmi les professionnels du secteur.

Plusieurs commerçants, interrogés par Le Site info, ont exprimé leur mécontentement face à cette mesure, estimant que le travail en journée n’est pas suffisant puisque la majorité des citoyens se trouvent alors à leurs bureaux ou à l’école. Ainsi, l’obligation de fermer les établissements à 1h du matin représenterait une contrainte importante pour les professionnels. Beaucoup d’entre eux rejettent d’ailleurs cette décision, arguant que certaines activités ne peuvent être exercées que pendant la période nocturne.

Face à la controverse, le bureau du Conseil communal d’Agadir a publié un communiqué explicatif détaillant les fondements du texte relatif à l’organisation des horaires d’ouverture et de fermeture des commerces et services, adopté lors de la session ordinaire d’octobre 2025.

Le Conseil a tenu à apporter plusieurs précisions d’ordre juridique et à clarifier les motivations ayant conduit à l’adoption de cette mesure.

Dans son communiqué, reçu par Le Site info, le Conseil précise que cette décision repose directement sur l’article 100 de la loi organique n°113.14, qui confère aux conseils communaux la compétence exclusive de réglementer les horaires d’ouverture et de fermeture des établissements commerciaux.

Le communiqué insiste également sur la nécessité de distinguer entre la “réglementation des horaires” et la “redevance pour ouverture ou fermeture anticipée”.

Cette dernière a en effet été supprimée par la loi n°47.06 relative à la fiscalité locale depuis 2006. En revanche, le législateur a maintenu la compétence de fixer les horaires d’ouverture et de fermeture dans le cadre des pouvoirs de police administrative, consacrés par la loi organique n°113.14 entrée en vigueur en 2015 — ce que le Conseil considère comme une “indication claire” de la volonté du législateur de maintenir cette prérogative au niveau communal.

Le Conseil communal a enfin révélé que l’un des principaux motifs ayant conduit à cette décision est le “nombre important de plaintes” reçues par le président du Conseil à travers le bureau d’ordre de la commune.

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