Une chercheuse marocaine intègre l’élite scientifique méditerranéenne 2025
La chercheuse marocaine Lemrani Meryem, responsable du laboratoire « Leishmanioses » au sien de l’Institut Pasteur, a été sélectionnée parmi les 12 scientifiques d’exception qui forment l’équipe scientifique de la Méditerranée 2025.
Selon un communiqué de l’Institut, cette distinction prestigieuse, attribuée dans le cadre du projet MEDNIGHT (Mediterranean Researchers’ Night), financé par l’Union Européenne, reconnaît l’excellence de ses travaux dans le domaine de la parasitologie et de la santé mondiale.
Dr. Lemrani a été honorée lors d’un gala qui s’est tenu le vendredi 14 mars, à la Fondation Universitaire de Bruxelles, en présence de hautes personnalités, dont Ekaterina Zaharieva, Commissaire européenne pour les startups, la recherche et l’innovation, ainsi que Lina Galvez Muñoz, Membre du Parlement européen et Présidente de la Commission des droits des femmes et de l’égalité des genres.
L’équipe scientifique méditerranéenne met en lumière des chercheurs exceptionnels qui s’attaquent aux défis les plus urgents partagés par les pays riverains de la mer Méditerranée, a expliqué le communiqué, soutenant que du changement climatique à la santé mondiale, en passant par la biodiversité et les systèmes alimentaires durables, leurs travaux représentent le pouvoir transformateur de la science dans la promotion de la coopération régionale et de l’innovation.
Spécialiste en parasitologie, Dr Lemrani consacre ses recherches à l’épidémiologie et au contrôle des maladies parasitaires, en particulier les leishmanioses. Ses travaux, qui étudient la biologie des parasites, les dynamiques de transmission et le développement de stratégies de prévention et de gestion des maladies, contribuent significativement à la lutte contre ces affections qui touchent les populations vulnérables dans notre région et au-delà.
L’Institut Pasteur du Maroc se réjouit de cette reconnaissance internationale qui valorise à la fois l’expertise scientifique marocaine et l’importance de la recherche en santé publique dans notre région, conclut-on.