Obsession capillaire, tic de langage, réseaux sociaux… Portrait d’un ado en 2025
Vivre (et communiquer) avec un ado a toujours été compliqué. Et ce, à toutes les époques (même Henri IV s’en plaignait, ainsi que François Bayrou). Aujourd’hui, Internet et réseaux sociaux obligent, nos amis les jeunes ont développé de nouveaux tics de langage, de nouvelles obsessions qui rendent les rapports particulièrement complexes avec leurs parents. Voici donc un panorama – non exhaustif – des problèmes que peuvent rencontrer la daronne ou le daron face à leur ado. Précisons que ce dernier peut être indifféremment une fille ou un garçon : à cet âge où les identités sont parfois flottantes, les problématiques se recoupent. (Avec, quand même, pour les filles, un intérêt plus intense pour le skincare, et, pour les garçons, une ressemblance plus marquée avec les lamas.)
L’obsession capillaire
Le jeune, ou plutôt le « djeun », vu qu’il s’acharne à massacrer la langue au point de nous rendre « djingues », a une obsession particulière pour ses cheveux. Que la nature l’ait doté de poils sur le sommet du crâne lui apparaît comme un cadeau divin, qu’il faut honorer par-dessus tout. Lui qui semble par ailleurs n’en avoir rien à foutre de rien aborde religieusement le moment du shampooing et de l’après-shampooing, trifouillant sans fin sa boule de cheveux frisés ou lissant inlassablement sa
