Santé

Mon deuil, ma bataille : « La danse-thérapie m’a permis de revenir à la vie après la mort de ma fille »

Faire le deuil d’un prolongement de soi. Dans l’intimité de son salon, Muriel, 48 ans, revient sur la perte de sa fille.  « Personne n’est jamais prêt à entendre que son enfant va mourir. C’est un tel choc que c’est comme si notre monde s’écroulait », souffle-t-elle, huit ans plus tard, le chagrin intact. Héloïse, son aînée, avait neuf ans quand les médecins de l’Hôpital Necker, à Paris, lui ont annoncé le terrible diagnostic. Avec le père de sa fille, Muriel a ainsi affronté cette réalité inaudible : sa petite fille était atteinte d’une tumeur au cerveau. « Il y a un avant et un après », assure la maman qui comprend, à cet instant, que la vie ne sera plus jamais pareille.  

Rester dans la vie, malgré un diagnostic mortel 

Est-il seulement possible de se préparer à une telle perte ? Assurément, non, répond cette secrétaire médicale. « Le deuil blanc est impossible pour un enfant. C’est inenvisageable. Au fond de nous, on le sait, mais on ne veut absolument pas l’accepter. On enfouit très loin cette idée, on veut tout faire pour rester dans la vie », explique celle qui est aussi la maman d’un petit garçon qui avait trois ans au moment où sa grande sœur est tombée malade. 

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