Mon déclic : « J’ai arrêté le café, le sucre, le gras, la cigarette et l’alcool »
Zazie pensait que son mal-être était avant tout psychique : « Je pleurais tout le temps. J’avais tous les signes du stress. Je perdais mes cheveux, j’avais mal à la tête. J’étais incapable de prendre une décision dans l’urgence. Je ne gérais rien. Tout me paraissait insurmontable. Alors, après deux ans de thérapie, quand ma psychologue m’a demandé si je buvais du café j’ai été un peu surprise. Oui, je buvais du café. Beaucoup. Du thé très noir quand ce n’était pas du café. Je fumais. Le soir, avec les collègues, je buvais de l’ alcool pour décompresser. Je mangeais sucré pour avoir un peu de plaisir dans mes journées.
J’avalais des Dolipranes pour faire passer le mal de tête ou la gueule de bois ou les deux. Je ne pensais pas que tout ça était des signaux d’une vie malsaine. Je pensais que c’était très normal. Un rythme d’adulte des