Maïté et Virginie : elles ont eu honte d’un prénom imposé
Peut-on se sentir étranger à son propre prénom ? Ce mot choisi par d’autres, qui accompagne chaque présentation, peut devenir un fardeau lorsque l’identité qu’il impose semble erronée. On ne naît pas en accord avec son prénom, on doit apprendre à le porter. Mais parfois, il reste un vêtement trop grand, ou trop petit, une étiquette impossible à assumer.
Virginie, 42 ans et Maïté, 40 ans, ont toutes deux ressenti une forme de malaise vis-à-vis de leur prénom dès leur plus jeune âge, non seulement dans leur rapport aux autres mais aussi dans leur vie intime.
« Alors Maïté, qu’est-ce qu’on mange aujourd’hui ? »
Un prénom qui dérange depuis toujours
Pour Virginie, tout commence à la naissance. Sa mère souhaitait l’appeler Fleur, mais son père et sa grand-mère décident de la déclarer sous le prénom de Virginie. « On peut dire que ça a commencé mal », plaisante-t-elle. Dès l’enfance, elle refuse qu’on l’
