Economie

Londres donne feu vert aux entreprises britanniques

Par Soukaina Benmouma

En réponse à une question écrite du parlementaire Graham Leadbitter, député du Parti national écossais (SNP), où il formulait une demande visant à interdire aux entreprises britanniques d’investir au Sahara, l’Exécutif a répondu : « Il appartient aux entreprises de décider elles-mêmes si elles souhaitent mener des activités au Sahara occidental ».

Le Royaume-Uni soutient les efforts des Nations Unies pour parvenir à une solution politique, juste et durable concernant le conflit du Sahara marocain. Cette avancée représente d’énormes avantages économiques pour les provinces sahariennes marocaines. La relation entre le Maroc et le Royaume Uni avait déjà commencé à progresser avant même le début de l’année 2025. Le gouvernement britannique avait affecté le député travailliste de Chelsea et Fulham, Ben Coleman, au poste d’envoyé commercial chargé du Maroc et de l’Afrique de l’Ouest en vue de consolider les relations économiques avec le Royaume.

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En août dernier, le gouvernement travailliste a exprimé sa position durant une intervention parlementaire, où il a affirmé qu’il ne considère pas les activités commerciales dans les provinces du sud comme illégales, à condition qu’elles « respectent les intérêts du peuple sahraoui ». Cette prise de position est en adéquation avec la décision de la Haute Cour britannique qui a rejeté à son tour, le 5 décembre 2022, un recours de la Western Sahara Campaign UK (WSCUK), une ONG qui a fait appel à l’annulation de l’Accord d’association admis entre Londres et Rabat et qui inclut les produits du Sahara marocain.

Le 18 juillet 2023, une délégation du Royaume-Uni était venue au Maroc, composée d’une vingtaine d’investisseurs britanniques de divers secteurs comme la technologie et le tourisme. Ils sont arrivés à Dakhla afin de découvrir les différentes perspectives d’investissement.

A son tour, le groupe britannique Oblin, fondateur des deux projets OblinGreengiga, s’est installé à Laâyoune et à Dakhla afin de développer le pôle industriel d’énergie verte dans la région.

En outre, l’année de la pandémie au Maroc a été marquée par l’accélération du « Projet de développement des provinces de sud », une action qui vise à attirer davantage d’investisseurs nationaux et internationaux. L’initiative se focalise sur les infrastructures, les mines, les routes et les zones industrielles.

Le Maroc a aussi lancé la construction, à Dakhla, du plus grand port à conteneurs de la côte atlantique en Afrique, tandis que le nord du pays abrite déjà le plus grand port méditerranéen du continent. Afin de concrétiser ses objectifs de développement durable pour les provinces du Sud, le pays a mis en œuvre plusieurs politiques publiques et établi divers partenariats internationaux.

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