Les femmes ne font pas les mêmes rêves que les hommes : ce que cela dit de nous
Rêves heureux ou cauchemars angoissants, les songes diffèrent selon les genres. Une récente étude montre que les femmes et les hommes explorent des univers bien distincts dans leurs nuits. Et si ces différences révélaient bien plus qu’il n’y paraît ?
Rêver de chutes sans fin, de dents qui tombent ou de rencontres étranges : certains rêves semblent universels. Pourtant, selon une étude réalisée par Wopilo, spécialiste de la literie, les femmes et les hommes ne peuplent pas leurs nuits des mêmes histoires. Les femmes se rappellent davantage de leurs rêves et les perçoivent comme des outils pour comprendre leurs émotions. Les hommes, eux, sont plus nombreux à ignorer leurs songes ou à les associer à des sentiments de peur.
Le neurologue Alexandre Aranda, interrogé par « La Dépêche du Midi », souligne : « Les songes permettent à notre inconscient de “débriefer” des événements vécus durant notre vie éveillée, et ainsi aident chacun à gérer au mieux ses contraintes. » Une affirmation qui révèle l’importance de mieux comprendre nos rêves et leur impact sur notre santé mentale.
Rêves heureux pour les femmes, cauchemars pour les hommes
Les femmes rapportent des rêves majoritairement axés sur leurs relations personnelles : amitiés, famille ou amour occupent une place centrale. À l’inverse, les hommes rêvent souvent de travail ou d’événements apparemment déconnectés de leur quotidien. Cette distinction s’accentue avec l’âge : 42 % des hommes de plus de 40 ans déclarent que leurs rêves sont marqués par une peur intense, contre seulement 34 % des femmes.
Pourtant, là où les hommes ont tendance à négliger leurs rêves – 32 % admettent les ignorer totalement –, les femmes, elles, les explorent. Selon le sondage, près de 47 % des femmes tentent d’analyser leurs songes et 80 % en discutent avec leur entourage. Une manière d’en tirer des leçons pour mieux gérer leur bien-être.
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Une boussole émotionnelle pour les femmes
Les différences ne s’arrêtent pas là : 35 % des femmes de 20 à 35 ans déclarent avoir pris des décisions influencées par leurs rêves. Qu’il s’agisse de changements professionnels, de relations ou d’autres aspects de la vie, ces songes sont parfois perçus comme prémonitoires.
Pour les femmes de plus de 50 ans, les rêves deviennent également un outil de réflexion. 65 % d’entre elles estiment qu’ils les aident à mieux comprendre leurs émotions et à affronter les défis du quotidien.
Même les cauchemars ont leur rôle à jouer. Comme l’explique le Dr Aranda, « les rêves aident notre cerveau à recombiner des souvenirs et à apprivoiser nos émotions ». Ces processus nocturnes nous préparent à affronter les épreuves de la vie réelle.