« J’ai trois amants » : quadras et plus, 6 femmes témoignent de leur sexualité plus libérée que jamais
Depuis son divorce, après dix-huit ans de mariage, et un enfant, Ludivine rayonne. Même le ton de cette brune de 43 ans paraît plus tonique. Un mois de déconnexion dans les Alpilles ? Quelques piqûres discrètes d’acide hyaluronique ? Mieux : des coïts fiévreux. « Les dernières années, avec mon ex, je n’avais plus du tout envie et ça créait parfois des conflits. Même s’embrasser avec la langue, on ne pratiquait plus depuis des lustres », confie-t-elle en grimaçant, avant de s’illuminer à l’évocation de ses nuits exaltées depuis qu’elle s’est affranchie, une semaine sur deux, de toutes les corvées domestiques.
« J’ai découvert une liberté incroyable. Avant, je pensais devoir être amoureuse pour partager une sexualité, mais non. Là, j’ai trois amants, et j’assume mon corps comme jamais. On peut me regarder sous toutes les coutures, je n’ai aucune gêne, ronronne-t-elle. L’un d’eux m’a draguée dans un bar. Je n’étais jamais rentrée avec un homme comme ça, car j’avais toujours eu des relations longues. Le polyamour m’a appris le lâcher-prise, et plus je fais l’amour, plus j’en ai envie. Je sens une énergie sexuelle inouïe en moi. J’ai même découvert que je suis une femme fontaine, et, la nuit dernière, j’ai eu des orgasmes de maboule sans même qu’il y ait eu pénétration. Ma meilleure découverte ? Des amants capables de donner autant de plaisir. » L’avènement de la quarantaine, et même au-delà, serait-il devenu l’occasion d’un grand ménage érotique ? Les femmes sont visiblement nombreuses à profiter d’un âge où l’on fait enfin la paix avec son corps pour sonder sa libido –qui peut se révéler incendiaire.
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Ludivine parle d’ailleurs avec un tel enthousiasme de ses nouvelles voluptés qu’elle a fait sauter les verrous de sa collègue Charlotte, 52 ans, sortie si blessée d’une relation qu’elle avait mis son corps en veille durant cinq ans. Jusqu’à l’étincelle. « J’étais persuadée que les relations n’apportent que des ennuis, et je répétais : on n’est pas des animaux. Mais peut-être que si, un peu quand même ! », s’esclaffe-t-elle. Son déclic ? Une rencontre impromptue dans un bar, chauffée par quelques Espresso Martini, avec un homme de 32 ans. « On n’a rien à voir : ni le même milieu, ni