Installation des membres du Comité scientifique de la Chaire des études marocaines à l’Université d’Al-Qods
Les membres du Comité scientifique de la Chaire des études marocaines à l’Université d’Al-Qods ont été installés, vendredi à Rabat, à l’issue d’une table ronde organisée au siège de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif.
Placée sous le thème « Le rôle de la Chaire des études marocaines à l’Université d’Al-Qods dans le renforcement des liens culturels entre le Maroc et la Palestine », cet événement s’est déroulé en présence de l’ambassadeur de l’État de Palestine au Maroc, M. Jamal Choubaki, du directeur chargé de la gestion de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, Mohamed Salem Cherkaoui, ainsi que de la présidente de la Chaire, Safa Nasser Eddine, indique un communiqué de l’agence.
Outre sa présidente, Nasser Eddine, universitaire palestinienne et ancienne ministre des Télécommunications et des Technologies de l’information, le Comité scientifique comprend notamment le professeur d’histoire Moatassem An-Nasser (Université d’Al-Qods) et le romancier et chercheur Walid Ech-Charafa, spécialiste des théories de la critique.
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Il est également composé de l’historien Bachir Barakat, auteur notamment de « L’Histoire des Marocains à Bayt Al-Maqdis » (2021), ainsi que de l’universitaire et penseur politique Saïd Khaled Al Hassan, expert en théorie politique et en approches comparatives axées sur la valeur civilisationnelle.
Au sein de cette instance, la partie marocaine est représentée par Mohamed Essamar, spécialiste en histoire et archéologie islamiques et en valorisation du patrimoine culturel marocain, Mohamed Boussalh, directeur du Centre de conservation et de réhabilitation du patrimoine architectural des zones atlasiques et subatlasique (CERKAS) à Ouarzazate, et Mohamed Cheiguer, spécialiste en esthétique, philosophie et herméneutique du discours.
Intervenant à l’ouverture des travaux de cette rencontre, M. Salem Cherkaoui a souligné que l’Agence s’emploie à mettre en lumière la richesse de la culture marocaine en Palestine et au Levant avec ses valeurs, ses savoirs et ses traditions déployés dans la littérature, les arts, l’architecture et l’histoire, à la faveur de l’héritage légué par les pèlerins, voyageurs ou étudiants qui ont séjourné ou transité par Al-Qods.
M. Cherkaoui a réaffirmé la détermination de l’Agence, aux côtés de ses partenaires marocains et palestiniens, à bâtir un projet scientifique puisant dans les multiples affluents de la culture marocaine et inspiré des vertus et des valeurs de la Ville Sainte.
Cette démarche vise à relier le Maroc à l’Orient par le biais de recherches et d’études qui se nourrissent de la splendeur du passé, abordant les défis du présent et s’ouvrant sur les enjeux de l’avenir, a-t-il ajouté.
De son côté, l’ambassadeur de l’État de Palestine au Maroc a relevé que la culture et le savoir constituent un gage indispensable à la résilience des Palestiniens sur leur terre, estimant que la Chaire des études marocaines à l’Université d’Al-Qods est appelée à jouer un rôle déterminant dans le resserrement des liens historiques unissant le Maroc et la Palestine, en tant que partenaires essentiels à Al-Qods.
Pour sa part, Nasser Eddine a affirmé que la Chaire se veut une « vitrine rayonnante » de la présence marocaine dans le tissu socio-culturel d’Al-Qods et contribuera, grâce à des recherches scientifiques de haut niveau, à préserver le patrimoine culturel contre toute tentative de dénaturation, tout en mettant en lumière l’impact de la culture marocaine en Orient.
Les différents intervenants notamment des représentants d’universités, d’instituts et de centres de recherches et d’études, ont insisté sur l’importance de la Chaire des études marocaines à l’Université d’Al-Qods en tant que plateforme de promotion des figures et du savoir marocains et comme moyen de faire connaître l’histoire, la culture et les arts du Royaume.
Ils ont également souligné la nécessité de mener ces travaux selon une méthodologie scientifique, qui tire parti des outils de communication modernes pour atteindre les objectifs escomptés.
Soulignant la richesse historique de la présence marocaine à Al-Qods, en Palestine et au Levant de manière générale, les participants ont appelé à valoriser le rôle du Maroc, sous le Leadership Eclairé de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, dans la préservation de l’identité civilisationnelle de la Ville Sainte.
Ils ont mis l’accent sur la nécessité d’accompagner la dynamique multidimensionnelle que connaît le Royaume, tant sur le plan du développement que de l’essor culturel, en prévision des importantes échéances à venir.
Au terme de cette table ronde, il a été procédé à la signature d’une convention de financement au profit de la Chaire d’études marocaines de l’Université d’Al-Qods, pour la réalisation d’une étude sur « Le Royaume du Maroc vu par l’Orient ».
Cette recherche sera menée par une équipe de chercheurs marocains et palestiniens, sous la direction de l’ancien doyen de la Faculté des Lettres de l’Université d’Al-Qods, Machhour Habazi, spécialiste de l’histoire et de la civilisation islamiques.
Avec MAP