Faut-il se quitter en bons termes pour mieux vivre une rupture ?
« Je n’avais pas imaginé que cela allait se passer aussi bien entre nous. Je n’avais pas prémédité cette séparation aussi respectueuse », confie Mona, la quarantaine, à peine divorcée et séparée depuis maintenant un an. « Je l’aime profondément, je ne veux pas lui faire de mal ni le faire souffrir. C’est une question de sensibilité. » Après 15 ans de vie commune et deux enfants, la Parisienne a quitté son conjoint sans heurts, sans disputes, mais surtout sans rancœur. Une fin d’amour paisible qui tranche avec l’imaginaire collectif : non, une séparation ne doit pas se terminer avec pertes et fracas et en déclarant la guerre ouverte. « Même si on peut culpabiliser de blesser l’autre, une relation peut se terminer paisiblement, surtout lorsqu’on réalise que l’on a fait le tour et que la situation ne nous convient plus », explique Catherine Blanc, psychanalyste