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CDH: le Maroc réaffirme son engagement en faveur des droits de l’Homme et sa disposition à promouvoir leur respect

Le Royaume Maroc a réaffirmé, lundi 03 Mars, son engagement en faveur des droits de l’Homme et sa disposition de contribuer à la promotion de leur respect, à l’occasion de la 58è session du Conseil des droits de l’Homme, qui se tient jusqu’au 4 avril à Genève.

« C’est dans cet esprit qu’en tant que Core State de l’initiative sur la Convention contre les disparitions forcées, aux côtés de l’Argentine, de la France et de Samoa, le Maroc a présenté deux engagements nationaux majeurs », a déclaré l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, Omar Zniber.

Ces engagements concernent l’organisation, au Maroc, d’un colloque régional pour encourager la ratification de la Convention et la mise en œuvre de ses dispositions ; et l’inscription de la disparition forcée dans la législation pénale comme un crime indépendant et un crime contre l’humanité, a ajouté l’ambassadeur qui prononçait la déclaration du Maroc au titre du point 02 de l’ordre du jour de la session qui concerne l’interaction avec le Haut Commissaire aux Droits de l’Homme.

De surcroît, et en partenariat avec le Paraguay et le Portugal, le Maroc s’est activé à donner corps à l’initiative de créer le Réseau international des mécanismes nationaux de mise en œuvre, de préparation des rapports et de suivi en matière de droits de l’Homme, en accueillant, en octobre dernier, la 10ème édition du Dialogue de Glion sur les droits de l’Homme, couronnée par l’adoption du Cadre d’orientation de Marrakech pour la création et le développement de mécanismes nationaux efficaces, et en organisant, la semaine passée, un Panel de haut niveau portant sur la consolidation de ce réseau, a-t-il poursuivi.

M. Zniber a encore indiqué qu’au cours de la présente session, et dans la continuité de son action de promotion de la diplomatie féminine dans les droits de l’homme, le Maroc, avec d’autres partenaires, présentera également un projet de résolution visant à institutionnaliser la célébration à Genève de la Journée internationale des femmes dans la diplomatie.

Par ailleurs, l’ambassadeur a affirmé que le Royaume du Maroc, fidèle à son choix irréversible de construire un État de droit démocratique, « poursuit résolument le processus de consolidation de son arsenal juridique de promotion des droits humains ».

Dans cette optique, a-t-il souligné, l’année 2024 a été marquée par le lancement du processus de révision du Code de la famille, qui constitue l’une des réformes majeures au Royaume, à travers une approche réfléchie et équilibrée, conjuguant préservation de l’identité nationale et adaptation aux transformations sociales et aux engagements internationaux en matière des droits de l’Homme.

En outre, et pour doter le Maroc d’un cadre juridique moderne, en phase avec les meilleurs standards internationaux en matière de droits de l’Homme, des projets de Code pénal, et de loi relative à la procédure pénale, font actuellement l’objet d’un débat constructif entre le gouvernement, les parlementaires et les professionnels du secteur, a-t-il encore relevé.

M. Zniber n’a pas manqué de signaler l’adoption de la loi organique relative à la définition des conditions et des modalités d’exercice du droit de grève, ainsi que l’entrée en vigueur de la loi sur les peines alternatives, qui se révèlent désormais indispensables pour répondre aux impératifs contemporains des politiques pénales.

(MAP: 03 Mars 2025)

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