Crise climatique : L’ONU plaide pour une réduction rapide des émissions de GES
Dans un message à l’occasion de la Journée internationale de la terre nourricière célébrée le 22 avril, le chef de l’ONU a indiqué que l’année dernière a été la plus chaude jamais enregistrée, évoquant un « coup de grâce d’une décennie de chaleur record ».
“Nous savons la cause de cette maladie: les émissions de gaz à effet de serre que l’humanité rejette dans l’atmosphère, et qui proviennent essentiellement des combustibles fossiles”, a-t-il déploré, ajoutant que les symptômes de cette « maladie » sont les incendies de forêt, les inondations et les chaleurs, qui font des ravages.
Pour surmonter cette situation, le haut responsable onusien a insisté sur la nécessité de réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre et d’accélérer l’adaptation afin de protéger la nature des catastrophes climatiques.
“Tout le monde gagne à prendre le chemin de la guérison. Les énergies renouvelables sont moins chères, plus saines et plus sûres que les combustibles fossiles”, a-t-il souligné, estimant que les mesures d’adaptation sont essentielles pour créer des économies solides et des sociétés plus sûres.
A ses yeux, tous les pays doivent établir de nouveaux plans d’action nationaux pour le climat compatibles avec l’objectif de limiter la hausse de la température mondiale à 1,5 degré Celsius, qui sera primordial pour éviter la pire des catastrophes climatiques.
