[ad_1]
HIBAPRESS-RABAT
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que les critères d’expansion du groupe BRICS comprenaient le poids et le prestige du pays et sa position sur la scène internationale.
« Les discussions sur l’expansion des BRICS ont été intenses. Cela n’a pas été sans problèmes, mais en général, chaque pays avait pour objectif de prendre la décision d’inclure de nouveaux membres.»
Il a souligné que les normes et procédures applicables aux nouveaux arrivants étaient prises en compte, mais que les considérations les plus importantes pour l’adhésion d’un pays candidat étaient son prestige et son poids (politique), et bien sûr, sa position sur la scène internationale, car tout le monde convient que nous élargissons nos rangs en incluant des personnes ayant des idées communes.
Le discours de Lavrov coïncide avec la colère de son « ami » algérien après qu’il n’a pas été choisi pour faire partie de l’organisation BRICS, ce qui a suscité de nombreuses réactions du côté du palais El Mouradia, dont certains ont exprimé leur déception après le pari très élevé cautionné par Tebboune pour entrer dans ce bloc.
Le président Abdelmadjid Tebboune avait évoqué il y a quelques jours, dans son entretien avec les médias locaux un optimisme énorme qui a donc prévalu après la décision des BRICS d’accepter d’élargir le groupe, mais le choc a été fort car l’Algérie, qui avait été l’un des premiers à déposer son dossier de candidature, n’a pas été retenue.
Dans ses efforts de persuasion l’Algérie, selon ce que le président Tebboune a révélé quelques mois avant Pékin, a acheté des actions pour une valeur d’un milliard et demi de dollars au sein de la Banque BRICS, dont le capital dépasse celui de la Banque Mondiale.
Le ministre des Affaires étrangères Ahmed Ataf a tenu des réunions avec les ambassadeurs des pays BRICS, à l’image de la campagne électorale pour soutenir les chances de l’Algérie avant le 22 août…en vain ! Le choc fut terrible avec un revers sanglant sur tous les plans